La capitulation de l'Ukraine réclamée par Poutine, Zelensky dénonce un ultimatum à la "Hitler"

Vladimir Poutine a fixé vendredi la reddition de l'Ukraine comme condition pour des pourparlers, à la veille d'un sommet en Suisse consacré aux moyens d'arriver à la paix et dont la Russie est exclue. L'Ukraine a balayé ces revendications qui "heurtent le bon sens", Volodymyr Zelensky a rejetant un "ultimatum" à la "Hitler".

Des "conditions très simples" à la cessation des hostilités. Le président russe Vladimir Poutine a de facto fixé vendredi 14 juin une capitulation de l'Ukraine comme condition pour des pourparlers, son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky rejetant aussitôt un "ultimatum" à la "Hitler", à la veille d'un sommet en Suisse consacré aux moyens d'arriver à la paix et dont la Russie est exclue.

L'Ukraine, les États-Unis et l'Otan ont immédiatement rejeté ces conditions du maître du Kremlin.

"Ces messages sont des messages d'ultimatum (...) Hitler faisait la même chose, quand il disait 'Donnez-moi une partie de la Tchécoslovaquie et on en reste là', mais non, ce sont des mensonges", a commenté Volodymyr Zelensky dans un entretien à la chaîne d'information italienne SkyTG24.

Le chef de la diplomatie russe y est allé de sa pique, en disant que ceux qui "ont des oreilles entendront (Poutine) et ceux qui ont un cerveau le comprendront".


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