Poutine durcit (un peu plus) le ton contre l’Occident après ses annexions en Ukraine

Russian President Vladimir Putin gives a speech during a ceremony formally annexing four regions of Ukraine Russian troops occupy, at the Kremlin in Moscow on September 30, 2022. (Photo by Grigory SYSOYEV / SPUTNIK / AFP)
GRIGORY SYSOYEV / AFP Russian President Vladimir Putin gives a speech during a ceremony formally annexing four regions of Ukraine Russian troops occupy, at the Kremlin in Moscow on September 30, 2022. (Photo by Grigory SYSOYEV / SPUTNIK / AFP)

GRIGORY SYSOYEV / AFP

Le président russe Vladimir Poutine annonce l’annexion des quatre régions ukrainiennes, le 30 septembre 2022

RUSSIE - Devant un parterre d’invités, Vladimir Poutine a officialisé ce vendredi 30 septembre l’annexion des quatre régions ukrainiennes qui ont massivement voté « oui » aux référendums non reconnus par une grande partie de la communauté internationale. Dans un discours particulièrement belliqueux, le président russe a longuement attaqué l’Occident.

Vladimir Poutine a accusé l’Ouest de vouloir faire de la Russie une « colonie » et a présenté Moscou comme le libérateur des peuples opprimés. « L’Occident essaie de trouver de nouvelles manières de nous frapper et ils ont toujours rêvé de faire éclater notre pays en plusieurs petits pays qui se battent les uns contre les autres », a-t-il affirmé.

« Ils ne veulent pas nous voir comme une société libre, ils veulent nous voir comme une masse d’esclaves », a-t-il ajouté, fustigeant « la haine des élites coloniales et occidentales » contre la Russie, responsable de la « russophobie qui s’est répandue dans le monde ».

La Russie comme deuxième voie face à l’Occident

« Ceux qui essayent de lutter contre l’hégémonie occidentale sont considérés comme ennemis », a encore déclaré Vladimir Poutine. « L’Occident pense faire une Blitzkrieg contre la Russie, il pense qu’encore une fois ils pourront commander le monde, mais nous voyons que cette perspective ne séduit pas tout le monde », a-t-il poursuivi, se voulant l’incarnation d’une deuxième voie.

« Les pays occidentaux parlent de la liberté, de la démocratie. Comment est-ce que le seul État qui a déjà utilisé deux fois l’arme nucléaire peut être celui qui propage la liberté ? », a aussi dénoncé Vladimir Poutine.

Par ailleurs, le maître du Kremlin a cité Joseph Goebbels, l’un des dirigeants nazis les plus puissants du Reich pendant la Seconde Guerre mondiale et responsable de la propagande du régime, en parlant de la « une famine informationnelle en Occident » et de « la vérité interdite par la propagande ». Une référence étonnante, lui qui s’applique à justifier son « opération spéciale » en Ukraine en parlant de la « dénazification » du pays.

>Plus d’informations à suivre...

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