Poutine, Écosse et Charles Sobhraj : les informations de la nuit

Pour la première fois, Poutine parle de “guerre” en Ukraine. Le président russe a pour la première fois utilisé publiquement le mot “guerre” pour désigner le conflit qui oppose la Russie à l’Ukraine, depuis l’invasion de cette dernière par les forces du Kremlin, assure CNN. Poutine, qui avait jusqu’alors employé exclusivement l’expression “opération militaire spéciale”, a déclaré jeudi devant la presse à Moscou que “l’objectif” de la Russie était “de mettre fin à cette guerre”. Au lendemain de la visite à Washington du président ukrainien Volodymyr Zelensky, le maître du Kremlin a tenté de minimiser le déploiement prochain du système américain antimissiles Patriot en Ukraine, promis par les États-Unis : le système Patriot est “vieux” et la Russie “trouvera toujours la parade”, a-t-il affirmé.

L’Écosse facilite le changement de genre. Le Parlement écossais a adopté jeudi une loi qui permettra aux individus souhaitant changer de genre d’obtenir leur certificat sans avoir à se soumettre à un diagnostic médical et psychiatrique. L’Écosse “est la seule nation du Royaume-Uni à simplifier le processus de transition” des personnes transgenres, remarque la BBC. L’âge minimum pour entamer les démarches sera en outre abaissé de 18 à 16 ans, et la période pendant laquelle les demandeurs devront vivre dans leur genre acquis sera réduite de deux ans à trois mois, assortis d’une période de réflexion supplémentaire de trois mois. Le gouvernement britannique, opposé au texte, envisage un recours devant la Cour suprême du royaume.

Le tueur en série français Charles Sobhraj va être libéré. La Cour suprême du Népal, où Sobhraj est emprisonné depuis 2003 pour le meurtre d’un couple nord-américain, a ordonné sa libération immédiate pour raisons de santé. Surnommé le Serpent, “en raison de ses nombreuses évasions et de son goût pour les déguisements”, le tueur en série de 78 ans est soupçonné d’avoir détroussé et assassiné une vingtaine de touristes en Asie dans les années 70, selon The Washington Post. À sa sortie de prison, Sobhraj devrait être confié aux autorités françaises, pour être expulsé vers la métropole. La vie du Serpent a récemment inspiré une série pour Netflix, avec Tahar Rahim dans le rôle du meurtrier.

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