Pourrons-nous un jour voyager à la vitesse de la lumière ?

C’est une nouvelle qui fait à la fois rêver et appréhender un peu plus notre solitude. Mi-janvier, la Nasa a annoncé la découverte d’une nouvelle exoplanète baptisée « TOI 700 E » potentiellement habitable. Si tel était le cas, on pourrait imaginer s’y installer un jour ou y découvrir une forme de vie extraterrestre. Mais pour cela, encore faudrait-il pouvoir y aller. Et là, le constat est amer. TOI 700 E se trouve à 100 années-lumière de la Terre, ce qui signifie qu’il faudrait un siècle pour faire le voyage si tant est qu’on puisse se déplacer à la vitesse requise de 300 000 kilomètres par seconde. Malheureusement, on est encore loin du compte. À titre d’exemple, Voyager 1, la sonde qui est allée le plus loin dans l’espace a été lancée en 1977 et n’a même pas encore parcouru une année-lumière.

Actuellement, les systèmes de propulsion utilisés par nos fusées fonctionnent grâce à la réaction chimique de l’hydrogène et de l’oxygène qui permet d’arracher les engins du sol et de les emmener dans l’espace. Cette méthode, bien qu’elle connaisse plusieurs variantes, permet d’atteindre des vitesses honorables mais qui ne représente que 0,01% de celle de la lumière. Récemment, la Nasa et le Pentagone ont relancé la mise au point d’une vieille idée : une fusée à propulsion nucléaire qui permettrait de se déplacer 3 à 4 fois plus vite et ferait passer le temps de trajet vers Mars de 9 mois à seulement 45 jours. Mais là aussi, c’est encore trop lent.

Ce rêve est-il atteignable ? Pas sûr, (...)

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