Pourri, fermenté : cette odeur qui pue pourrait nous aider à combattre le cancer

Le pouvoir des odeurs commence tout juste à être considéré à sa juste valeur. Si on leur confère déjà une puissante capacité à nous rafraîchir la mémoire (c'est l'effet madeleine de Proust), des recherches scientifiques ont ouvert la voie à d'autres utilisations bénéfiques de notre odorat. En diffusant des odeurs spécifiques, on pourrait ainsi soigner la dépression ou les maladies neuro-dégénérescentes, mais aussi combattre le cancer, selon une nouvelle étude.

Ces recherches, publiées par des chercheuses et chercheurs de l'Université de Californie dans la revue eLife, se sont intéressées à l'effet que peuvent avoir certaines odeurs bien au-delà du nez ou du cerveau. Selon les conclusions, des substances inhalées par le nez pourraient même avoir un effet sur des cellules cancéreuses. Comment ? En fait, l'odeur pourrait bien avoir un impact génétique, c'est-à-dire qu'elle changerait la façon dont les gènes sont exprimés à l’intérieur de certaines cellules. De quoi donner des résultats positifs, ou négatifs sur le cancer ou sur d'autres maladies !

Faire cette découverte a été "une surprise totale" selon la biologiste cellulaire Anandasankar Ray, autrice principale de l'étude. Il existe déjà de nombreux médicaments qui s'administrent par le nez. Mais cette fois-ci, c'est différent. Car les cellules cancéreuses n'ont pas de récepteurs olfactifs. Cette révélation a été rendue possible grâce au test d'une substance en particulier : le diacétyle. Il s'agit d'un composé volatil libéré (...)

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