Pourquoi la Turquie serait le prochain « terrain de jeu » de Tesla ?

Au carrefour de l’Europe et de l’Asie, à cheval entre l’Occident et l’Orient, la Turquie compte aujourd’hui beaucoup pour la production automobile mondiale. Renault, Fiat, Ford, Hyundai, ou encore Toyota ont fait confiance au pays pour l’assemblage de plusieurs de leurs modèles. Certains, à l’instar du Toyota CH-R, de la Fiat Tipo ou du Ford Transit Custom par exemple, sont même exclusivement assemblés sur place. La Turquie produisait en 2022 1,3 million de véhicules sur son territoire, dont 73% étaient destinés à l’export, principalement vers l’Union européenne. Il ne s’agissait pas seulement de voitures particulières, mais pour beaucoup de véhicules utilitaires et d’autobus.

Un savoir-faire certain dans la construction automobile

Pourquoi un tel entrain de la part des constructeurs automobiles à produire là-bas ? Par nécessité économique déjà : les salaires turcs étant bien plus faibles que dans d’autres pays européens, les coûts de production pour assembler un modèle de toutes pièces sont bien plus bas qu’ailleurs. Il y a aussi une nécessité géographique : la Turquie est idéalement située entre deux continents, avec de nombreux accès à la mer qui simplifient l’envoi des voitures à l’étranger. Surtout, depuis 1971 et l’arrivée de Fiat et Renault dans le pays, elle a acquis un savoir-faire dans ce domaine, et propose une main-d’œuvre hautement qualifiée dans la construction automobile.

Après Renault, Fiat, Ford, Hyundai et Toyota, bientôt Tesla ?

Des atouts qui...Lire la suite sur Autoplus