Pourquoi on a toujours de la place pour le dessert ?

Vous venez d'engloutir un gros plat de lasagne, mais le café gourmand vous fait de l'oeil. Ou bien vous avez mangé une salade composée, et vous ne vous refusez pas une part de tarte aux pommes. Avoir toujours une petite place pour le dessert, même quand on a l'impression de s'être suffisamment sustenté, est très courant. Et c'est à cause de notre cerveau, qui nous envoie des signaux contradictoires.

En effet, c'est lui qui nous prévient lorsque l'estomac est plein, et que l'on est rassasié. Mais c'est aussi lui qui, face à un dessert, anticipe la libération de dopamine, surnommée "hormone du bonheur", que ce dernier pourrait nous procurer. C'est elle qui est impliquée dans la survenue d'un état agréable, procuré par la satisfaction d’un désir ou par l’accomplissement d’une activité gratifiante, induit chimiquement par certaines de nos neurones. Et c'est là que le message de satiété envoyé par le système digestif se retrouve court-circuité par la perspective de cette récompense, apportée par la consommation d'un aliment sucré ou gras. C'est pourquoi il est recommandé "d'écouter son corps" dans le sens où il serait facile de céder à la pulsion en oubliant que celui-ci n'en a pas besoin de plus. Ainsi, si vous avez mangé toute la boîte de cookies, ou tout le paquet de chips, c'est sûrement lié à la dopamine.

En fait, l'envie de prendre un dessert ou du fromage alors que le plat de résistance était suffisant peut aussi s'expliquer par le concept formulé par Len Epstein, professeur (...)

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