Pourquoi a-t-on besoin de câlins ?

Dans un monde de plus en plus exempt de contacts physiques, les thérapeutes rappellent la fonction essentielle du toucher dans les relations humaines. L’occasion aussi de pointer du doigt les dégâts commis par l’absence de réponse parentale aux réclamations spontanées de câlins chez les tout-petits.Prendre l’autre dans ses bras avec sincérité influe sur l’équilibre psychique du receveur autant que du donneur. Un élan sans dimension sexuelle qui prouve son efficacité lorsqu’il est accompli dans la confiance et la mesure. Le câlin renvoie en effet aux sensations de chaleur, de confort et de sécurité normalement éprouvées par l’enfant aux premiers instants de son existence. Cette perception tout animale nous connecte à l’amour inconditionnel.

Comme très souvent, l’explication est d’ordre neurophysiologique. En effet, lors de l’étreinte, l’organisme produit de l’ocytocine. Il s’agit en réalité d’une hormone, celle de l’attachement, sécrétée par la mère au moment de l’accouchement et de l’allaitement. Il important de savoir qu’un nourrisson qui n’est pas touché est un nourrisson qui dépérit, même s’il est convenablement alimenté. À l’inverse, un bébé câliné est un bébé attachant et confiant à l’égard de son environnement. À travers l’enlacement, la production d’ocytocine crée une sensation de sécurité intérieure. L’organisme garde ce sentiment en mémoire. Ainsi, tout au long d’une vie, ce phénomène rend le câlin toujours aussi unique et rassurant. Plus tard, l’étreinte continue de (...)

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