Mais pourquoi les Russes sont-ils aussi méchants ?
Ce soir du vendredi 9 février 2018, six ans avant l’édition parisienne, le cauchemar des experts de la sécurité informatique des Jeux olympiques se réalise. Alors que la cérémonie d’ouverture des Jeux d’hiver de PyeongChang en Corée du Sud vient de commencer, tous les clignotants de la sécurité informatique s’allument. L’organisation vient d’être victime d’une sérieuse cyberattaque passée à la postérité sous le nom d’Olympic Destroyer.
Malgré des effets notables — le site officiel tombe et la vidéosurveillance flanche — les Jeux se poursuivent finalement sans trop de problèmes. Mais qui se cache derrière cette attaque informatique pernicieuse ? Après investigations, on remarque d’abord que le programme malveillant présente des similitudes avec l’un des programmes malveillants de Bluenoroff. Ce sont des hackers du groupe Lazarurs, des pirates de la Corée du Nord. Puis, on comprend que la Russie a manifestement tenté une audacieuse manœuvre sous faux drapeau. Il s’agissait de faire croire que le mauvais coup venait de quelqu’un d’autre.
Damned, encore un coup des Russes ! Alors, pour pasticher la fameuse publicité pour le soda Orangina rouge : mais pourquoi sont-ils aussi méchants ? En matière d’attaques informatiques, la fédération de Russie fait, en effet, figure d’épouvantail. L’implication d’assaillants russes dans des piratages est souvent mise en avant à tort ou à raison. Faisant d’eux des sortes de croquemitaines modernes.
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