Pourquoi ne faut-il pas tuer les araignées de maison ?

Chaque automne, les araignées sentent l'arrivée des basses températures et rentrent dans nos intérieurs douillets pour profiter d'un peu de bien-être. C'est aussi leur période de reproduction et les mâles en profitent pour sortir de leur cachette à la recherche de leur future partenaire. Si, à l'extérieur, les araignées peuvent capturer au moins une tonne d'insectes par an et par hectare, elles nous sont tout aussi utiles à l'intérieur et c'est pourquoi il est préférable de ne pas les tuer (même si une morsure nous fait peur).

On recense près de 1 600 espèces d'arachnides sur le sol français. La plupart vivent à l'extérieur et nous ne les voyons jamais. Quelques espèces cependant s'invitent à la maison, mais il n'y a rien à craindre, elles sont toutes inoffensives, contrairement à leurs camarades d'Australie ou d'Afrique du sud.

Une des araignées les plus répandues dans nos intérieurs est le pholque. Souvent confondu avec son presque jumeau le faucheux, il est reconnaissable à son corps minuscule et ses grandes pattes fines. Levez la tête dans un coin au plafond de la maison et vous le verrez sûrement. Très présentes également, les tégénaires sont communes sous nos toits. Leurs corps bien plus gros et long et leurs grandes pattes épaisses leur donnent une envergure de 5 à 6 cm, de quoi ressentir quelques sueurs froides.

Une croyance populaire dit qu'avoir des araignées chez soi est signe d'une maison saine. Et c'est tout à fait vrai. Les araignées sont d'incroyables indicateurs (...)

(...) Cliquez ici pour voir la suite

Les Japonais font fuir les corbeaux avec cette drôle d'invention
Cette femelle flamant rose pond un oeuf à l'âge de... 70 ans
Non, les "yeux de chien battu" ne sont pas nés pour attendrir les humains
La taille compte : le gros nez de ces singes leur permet d’attirer des femelles
A la découverte de l’alligator garpique : un véritable fossile vivant, vieux de 100 millions d’années