Pourquoi les avions sont-ils le plus souvent blancs ?

L’écrasante majorité des compagnies aériennes choisit le blanc pour peindre leurs avions. Mais savez-vous pourquoi ?

Un Airbus A320 d'Air France (Crédit : Getty Images)

Au moment de monter dans l’avion ou en observant l’appareil assis en salle d’embarquement, cette question vous est peut-être déjà passée par la tête : pourquoi la quasi-totalité des avions sont-ils blancs ? Ce choix opéré par la très grande majorité des transporteurs du monde entier n’est évidemment pas anodin.

Pour les compagnies aériennes, répandre une teinte blanche sur tous les appareils de sa flotte est plus avantageux financièrement car le blanc reste la couleur la moins chère du marché car la plus demandée. Elle est aussi moins épaisse que les autres teintes et donc moins lourde. Ce choix du blanc permet ainsi aux compagnies aériennes d’économiser beaucoup d’argent sur le carburant puisqu’un avion plus léger en consomme moins.

Le blanc, une barrière contre le soleil

Outre des raisons économiques, une carlingue blanche garantit aussi une meilleure sécurité en vol. Le personnel chargé de l’inspection de l’appareil peut plus facilement détecter les défauts de l’avion (fissures, fuites, impacts d’oiseaux…) sur une surface blanche que sur un avion de couleur sombre. Autre atout : la couleur blanche permet de réfléchir les rayons du soleil. Les compagnies aériennes peuvent maintenir une température plus basse à l’intérieur de l’avion en vol et au sol. Ce qui permet de ne pas pousser la climatisation trop fort et donc - là encore - de réduire les frais de carburant.

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Si peindre sa flotte d’avions en blanc présente de nombreux avantages, ce n’est évidemment pas une règle gravée dans le marbre. En 1996, la peinture bleue foncée d'un Concorde d'Air France aux couleurs de Pepsi était sujette à la surchauffe. Il ne pouvait voler à Mach 2 que pour de courtes rafales de vingt minutes, sous peine de brûler, rappelle le quotidien néo-zélandais The New Zealand Herald. On comprend mieux pourquoi les compagnies aériennes sont réticentes à l’idée d’abandonner le blanc.

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