Pourquoi le Japon s'obstine-t-il à chasser la baleine ?

Un homme découpe une baleine à Wada, au Japon.

La Commission baleinière internationale a demandé à Tokyo de justifier ses motivations «scientifiques».

Le Japon ne renonce pas. Joji Morishita, le principal négociateur sur la chasse à la baleine, a promis ce mardi de «faire tous les efforts possibles» pour répondre aux exigences de la Commission baleinière internationale (CBI), qui réclame davantage d’éléments justifiant de «l'intérêt scientifique» du nouveau plan japonais dans l’Antarctique.

Comment le Japon justifie-t-il la chasse à la baleine ?

Tokyo assure chasser la baleine «au nom de la science» dans le Pacifique Nord-Ouest. Le Japon a affirmé que son programme scientifique permettra une meilleure compréhension des écosystèmes marins de l’Antarctique. L’archipel réclame ainsi un quota de 333 têtes pour 2015, loin des 900 d’un précédent programme, et juge ce prélèvement «nécessaire» pour collecter des informations sur l’âge des mammifères et déterminer des quotas qui permettraient de relancer la chasse commerciale. «Inutile, rétorque Lanya Essemlali, présidente de Sea Sheperd France, une ONG pro-environnement qui se bat contre la pêche illicite et les baleiniers japonais. Les autorités japonaises ne sont pas en mesure de démontrer qu'il y a des recherches scientifiques en cours.»

Tokyo garantit que la population des cétacés, et particulièrement des petits rorquals (ou baleines de Minke), est assez importante pour supporter ce prélèvement. «Leur seul objectif est de démontrer qu’il est possible de relancer la chasse commerciale et de mettre fin au moratoire qui les en empêche, explique Lanya Essemlali. Mais ils ne convaincront personne

Quelles sont les réelles motivations du Japon ?

La «pêche scientifique» est devenue un prétexte à partir de 1986, quand la Cour internationale de justice (CIJ) a décidé d’interdire la chasse commerciale. Dans la réalité, la baleine, devenue le plat du pauvre après la Seconde Guerre mondiale, est chassée pour sa viande, même si sa consommation a fortement diminué. Par (...)

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