Pourquoi le Japon s’est pris de passion pour « Détective Conan »

Détective Conan : un ado dans un corps de petit garçon.
Détective Conan : un ado dans un corps de petit garçon.

Il est petit, seulement costaud des méninges et n'a donc rien à voir avec Conan le Barbare, encore moins avec Arnold Schwarzenegger. De fait, ce Détective Conan est l'une des grandes stars du manga et de la japanimation : 250 millions d'exemplaires vendus dans le monde en 2021, cent volumes parus depuis 1994, une série télé de 1 000 épisodes, des jeux vidéo ou encore une saga de 25 longs-métrages, dont le dernier, Détective Conan : la fiancée de Shibuya, est visible dans les salles françaises depuis le 18 mai.

Lunettes rondes à la Harry Potter, grands yeux malins, le héros de ce long-métrage d'animation ultra-spectaculaire est un jeune justicier, adulte prisonnier d'un corps d'enfant : Détective Conan, dont la réplique préférée est « J'ai rétréci, mais pas mon Q.I. ». Dans cette nouvelle enquête qui se déroule pendant Halloween, notre fin limier va essayer avec ses amis de sauver à la fois le quartier de Shibuya d'un terroriste poseur de bombes et l'enquêteur Tôru Amuro, piégé par un collier explosif qui lui enserre le cou et risque d'exploser à chaque instant…Sorti à la mi-avril au Japon, La fiancée de Shibuya s'est imposé sans surprise en tête du box-office, tant la saga Détective Conan est un phénomène de société qui multiplie les records au pays du Soleil-Levant.

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