Pourquoi Fast & Furious marche autant

Le neuvième volet de Fast & Furious, l'une des franchises les plus rentables de l'histoire avec 5,9 milliards de dollars au compteur, sera projeté ce soir à Cannes. Une saga débutée il y a vingt ans, avec la sortie d'un film conçu comme une adaptation de Need for speed, un jeu de courses de voitures ciblant les fans de tuning. Pour beaucoup, ce sont des blockbusters d'action aux scénarios anémiques et aux acteurs monoexpressifs. Il y a pourtant un gouffre entre les premier et dernier volets.

The Fast and the Furious, sorti le 18 juin 2001, est d'abord un polar sobre et efficace - un policier joué par Paul Walker infiltrant un gang de braqueurs spécialisés en courses de rue et emmené par Vin Diesel. Le film surprend par ses scènes très réalistes et son scénario malin, même s'il reste imprégné d'une misogynie abêtissante.

Des cascades improbables et impressionnantes

Aux commandes, le producteur Neal H. Moritz, un spécialiste des blockbusters d'action, prend toutefois conscience du potentiel de la franchise. Il va la faire évoluer vers le grand spectacle. Vin Diesel et sa "famille" d'amis vont parcourir le monde pour réaliser les braquages les plus fous, aidant au passage l'Etat américain à combattre des menaces faisant écho aux angoisses sécuritaires des années 2010.

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Sur le papier rien d'original, mais, à l'écran, des scènes d'action impressionnantes, réalisées avec un minimum d'effets spéciaux numériques pour renforcer l'e...


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