Mais pourquoi convoitent-ils tous Twitter ?

A la Bourse de New York, en 2013.

Après Google et l'éditeur de logiciels Salesforce, le géant du divertissement Disney serait sur les rangs selon Bloomberg pour racheter le réseau social, toujours en quête d'un modèle durable.

Si les dirigeants de Twitter n’ont jamais trouvé le modèle économique lui permettant de gagner de l’argent et de satisfaire les immenses espoirs placés en lui lors de son introduction en Bourse en 2013, ils sont apparemment nombreux à penser pouvoir y parvenir à leur place. Après Google et Salesforce, ce serait au tour du géant américain des médias et du divertissement de lorgner un possible rachat de la plateforme de micro-blogging. Selon Bloomberg, Disney se serait adjoint les services d’un conseiller financier afin d’évaluer la faisabilité d’une telle opération. Et Microsoft, comme l’a déclaré son dirigeant Satya Nadella, semble s’intéresser lui aussi de près à la manière dont des technologies comme celle de Twitter permettent de tracer les «signaux sociaux. Toute la difficulté est de ne pas surévaluer l’importance de ces signaux », a-t-il expliqué lundi, tandis que la chaîne CNBC évoquait également l’intérêt de l’opérateur de télécoms Verizon (propriétaire d’AOL et qui vient de racheter Yahoo pour 5 milliards de dollars) pour les gazouillis.

Plusieurs acquéreurs potentiels

Une agitation qui, à défaut d’offres concrètes sonnantes et trébuchantes, a provoqué depuis quelques jours la flambée d’un titre (+25%) qui avait perdu les deux tiers de sa valeur depuis ses sommets de décembre 2013. Avec tous ces acheteurs potentiels sur les rangs, les investisseurs savent que la bataille va faire rage pour s’emparer de Twitter et que l’opération est susceptible de valoriser l’entreprise à un niveau record.

Jeudi dernier, juste avant que cette pluie de rumeurs ne donne le tournis aux marchés, Twitter valait environ 13 milliards de dollars (environ 11,5 milliards d’euros), soit la moitié de sa capitalisation boursière lors de sa folle introduction en Bourse. En août dernier, le site (...)

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