Pourquoi les avions vont-ils plus vite au retour d'Amérique ?

Un Airbus A350 à Toulouse, en 2013.

Un long-courrier met environ trois quarts d'heure de moins pour relier New York à Paris que dans l'autre sens. Il est aidé par les courants-jets, des couloirs de vents puissants créés par la rotation de la Terre et qui s'accélèrent avec le réchauffement climatique.

Des milliers de vacanciers se posent la question en regardant défiler l’océan Atlantique sous leur hublot : pourquoi le vol qui nous ramène en France est-il plus rapide que celui qui nous a transportés vers les Etats-Unis ou le Canada ? Chez Air France par exemple, un Paris-New York dure typiquement huit heures quinze, alors que le retour prend sept heures trente. Quelle que soit la météo, indépendamment des anticyclones et des dépressions traversées, qui n’influent que peu sur la durée du voyage, la différence tourne toujours autour de trois quarts d’heure.

Le trajet est pourtant quasi identique : les pilotes empruntent la ligne la plus directe entre l’aéroport de départ et leur destination. Mais ils sont aidés à l’aller et freinés au retour par des vents puissants qui soufflent en permanence à leur altitude de croisière : les courants-jets.

Autoroutes à courants d’air

Image Lyndon State College Meteorology

Il faut imaginer des couloirs dans l’atmosphère, des autoroutes à courants d’air qui font le tour de la planète. Il y a quatre principaux courants-jets, qui vont tous de l’ouest vers l’est. Les deux courants subtropicaux sont proches de l’équateur et très hauts dans l’atmosphère (entre 10 et 16 kilomètres au-dessus des mers). Les deux courants polaires sont proches des pôles nord et au sud et soufflent plus fort, entre 7 et 12 kilomètres d’altitude. Ce sont eux que rencontrent les avions long-courriers, qui traversent l’Atlantique à 12 000 mètres au-dessus de l’eau.

Dans le sens de rotation de la Terre

Pour comprendre leur cause, il faut se plonger dans les règles de circulation atmosphérique qui règnent sur notre planète. L’atmosphère est réchauffée par le Soleil de manière inégale. Il y a donc (...)

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