Pourquoi les élections législatives partielles sont un échec pour En marche

Déjà à la peine lors des élections municipales, En marche n'a pas profité du premier tour des législatives partielles de dimanche pour enregistrer un sursaut. Au contraire. Sur les six scrutins en cours, la majorité présidentielle, qui ne remettait qu'un seul siège en jeu, échoue à le conserver. Plus inquiétant pour elle : si en juin 2017, quatre candidats LREM avaient accédé au second tour (Val-de-Marne, Haut-Rhin, Yvelines et Maine-et-Loire), aucun n'y parvient cette année. A noter aussi, le taux d'abstention particulièrement massif, puisqu'environ quatre électeurs sur cinq ne se sont pas déplacés, dans un contexte qui plus est de crise sanitaire.

Le numéro 2 d'En marche démissionne

Pierre Person a annoncé lundi dans Le Monde sa démission du parti. Il dit vouloir "créer un électrochoc" car, selon lui, "des changements cosmétiques et d'habillage ne suffiront pas" à faire évoluer LREM, "resté dans sa logique de 2017, qui était de porter le projet présidentiel" et dont l'organisation est "repliée sur elle-même". "Pierre Person était en charge des élections : j'imagine qu'il tire toutes les conséquences des difficultés que nous avons rencontrées...", réagit dans l'AFP un marcheur de la première heure.

Dans les Yvelines, LREM perd son siège

C'était l'unique siège (des six scrutins en cours) détenu par la majorité présidentielle. Mais en entrant au gouvernement, la députée Nadia Hai avait préféré démissionner pour éviter que ne lui succède son suppléant, Moussa Ouarouss, m...


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