Pour vous sentir mieux, désertez les réseaux sociaux pendant une semaine
Facebook, Twitter, TikTok ou encore Instagram : nous sommes très peu aujourd’hui à envisager une journée sans les réseaux sociaux. Pourtant, s’en éloigner pendant une semaine pourrait diminuer les sensations de dépression et d’anxiété, selon une récente étude.
Regarder les réseaux sociaux le matin en se réveillant, le midi en déjeunant ou le soir en se couchant est devenu le réflexe de milliers (de millions ?) de personnes. Si certains tentent de limiter au mieux leur utilisation afin de garder une vie sociale épanouie, d’autres en revanche n’y parviennent pas et finissent par en devenir addict. Un phénomène dont les répercussions inquiètent les professionnels de santé.
Pour éviter d’en arriver à de telles extrémités, les utilisateurs chevronnés ont été incités à faire une pause avec les réseaux sociaux pendant au moins une semaine, un sevrage numérique qui permettrait de réduire la dépression et l’anxiété. Selon une étude de l’Université de Bath au Royaume-Uni, publiée dans la revue Cyberpsychology, Behaviour and Social Networking, les personnes qui ont respecté cette contrainte ont signalé un sentiment de bien-être.
Concrètement, pour parvenir à cette conclusion, des chercheurs ont mesuré l’anxiété et les sentiments dépressifs de 154 personnes, divisées en deux groupes. L’un pouvait continuer à consulter Facebook, Twitter, TikTok ou encore Instagram d’une manière raisonnable, soit environ 8 heures par semaine, l’autre en revanche devait se mettre à la diète pendant sept jours consécutifs.
VIDÉO - Carnet de Santé - Dr Christian Recchia sur les écrans : "C'est une préoccupation majeure pour les parents et l'éducation nationale"
"Même une petite pause peut avoir un impact"
Et les résultats ont été sans appel. "Beaucoup de nos participants ont signalé des effets positifs après avoir stoppé les réseaux sociaux pendant plusieurs jours. Dans l’ensemble, ils ressentaient moins d’anxiété et se sentaient de meilleure humeur", a expliqué le docteur Jeff Lambert, le co-auteur de l’étude précisant qu’une "petite pause" seulement pouvait "avoir un impact".
Pour lui, la modération pourrait bien être la clé du bonheur. "Les médias sociaux font partie de la vie et pour beaucoup de gens, c'est un élément indispensable de qui ils sont et de la façon dont ils interagissent avec les autres. Mais si vous passez des heures chaque semaine à scroller et que vous sentez que cela a un impact négatif sur vous, cela pourrait valoir la peine de réduire votre utilisation pour voir si cela aide." Êtes-vous prêt à relever le défi ?
VIDÉO - Impact des réseaux sociaux sur la santé mentale des jeunes: les filles touchées plus tôt