De possibles "crimes de guerre" commis lors de la libération de quatre otages à Gaza (ONU)

De possibles "crimes de guerre" commis lors de la libération de quatre otages à Gaza (ONU)

Le porte-parole du bureau, Jeremy Laurence, a exprimé son inquiétude quant à d'éventuelles violations des règles de proportionnalité et de précaution par les forces israéliennes lors du raid de samedi dans le camp de réfugiés de Nuseirat.

Les autorités sanitaires palestiniennes affirment qu'au moins 274 Palestiniens, dont des dizaines de femmes et d'enfants, ont été tués lors de l'opération.

Selon lui, les groupes armés palestiniens qui retiennent des otages dans des zones densément peuplées font courir des “risques supplémentaires” aux civils qui se trouvent à proximité ainsi qu'aux otages en raison des hostilités.

"Toutes ces actions menées par les deux parties peuvent être assimilées à des crimes de guerre”, a-t-il déclaré lors d'une réunion d'information de l'ONU à Genève.

La manière dont cela a été mené est catastrophique, car les civils, une fois de plus, ont été pris en plein milieu de tout cela”, a ajouté Jeremy Laurence, faisant référence à la fois à l'opération militaire israélienne et au conflit qui dure depuis plus de huit mois.

Faisant allusion au "calvaire" des otages et de leurs familles, il a déclaré que "le fait que quatre otages soient maintenant libres est évidemment une très bonne nouvelle. Ces otages n'auraient jamais dû être enlevés. Il s'agit d'une violation du droit humanitaire international. Ils doivent être libérés. Tous. Rapidement."