Yahoo Actualités « Pose ta pêche au bon endroit », ce conseil aux randonneurs avant les vacances d’été
ENVIRONNEMENT - Alors que les vacances d’été approchent et que les week-ends ensoleillés se font déjà plus nombreux, les sentiers de randonnée s’apprêtent à recevoir de la visite. Ravis, ils trépignent d’impatience d’à nouveau faire découvrir les splendides paysages qui les entourent aux randonneurs les plus motivés. Cependant, ces derniers oublient trop souvent qu’un de leurs gestes les plus intimes risque d’abîmer cette nature.
C’est ce que rappellent deux associations suisses dans une amusante campagne de sensibilisation qui interpellent les randonneurs avec le message : « Pose ta pêche au bon endroit ». Car oui, déféquer en pleine nature est art. En respectant quelques conseils simples, on peut ainsi éviter de déséquilibrer un écosystème.
« Les excréments peuvent contenir des résidus de médicaments potentiellement dangereux pour les animaux et les cours d’eau », explique en effet l’association le Club Alpin Suisse. En effet, les matières fécales peuvent contaminer les rivières et les lacs, rendant l’eau impropre pour les animaux et les personnes. Elles peuvent aussi polluer le sol, ce qui perturbe les plantes et les animaux qui y vivent.
Autre problème : faire caca en pleine nature s’accompagne souvent d’un déchet, le mouchoir. « Outre la pollution visuelle qu’ils génèrent, les mouchoirs mettent jusqu’à cinq ans à se dégrader », explique le Club Alpin Suisse.
La solution en quelques gestes simples
Mais comment s’y prendre alors ? Lorsqu’une envie vous vient de vous soulager, éloignez vous d’au moins 50 mètres de tout ruisseau. Là, tentez de trouver une cuvette naturelle ou alors creusez un petit trou pour faire vos besoins.
Une fois terminé, il faut recouvrir le tout de pierres ou de terre. Vous pouvez ausssi choisir d’emporter quelques feuilles de papier toilettes biodégrable dans votre sac. En revanche, il ne pas faut surtout pas brûler son papier toilette ou ses mouchoirs, car cela risque de provoquer des feux de forêts.
Autres alternative : les sacs spécialisés. Cette solution à de quoi retenir l’attention car elle a été choisie par l’endroit le plus concerné au monde par ce problème : l’Everest. Avec ses dizaines de milliers de visiteurs, le plus haut sommet du monde, connaît bien ces soucis liés aux déjections humaine.
Ce lieu de nature magnifique a désormais une réputation de « toilettes à ciel ouvert », si bien qu’une ONG a commandé cette année 8 000 sacs à déjections pour les donner aux randonneurs. Ils contiennent des produits chimiques et des poudres qui solidifient les excréments humains et les rendent pratiquement inodores, et permettent donc de les transporter avec soi jusqu’au moment où l’on croise à nouveau une poubelle.
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