Porte décrochée en plein vol : les passagers du Boeing 737 victimes d’un crime ? C’est la piste du FBI

Les enquêteurs du FBI évoquent un « possible crime » concernant la porte arrachée en plein vol en janvier dernier du Boeing 737 MAX 9 d’Alaska Airlines. 177 personnes étaient à bord.

L’invraisemblable se poursuit pour les passagers du Boeing 737 MAX 9 d’Alaska Airlines. Ces derniers ont été informés par le FBI qu’ils pourraient avoir été visés par un « acte criminel », selon les informations publiées ce vendredi 22 mars par le Seattle Times. L’agence de renseignements américain enquête suite au décrochage en plein vol d’une porte de l’avion, début janvier, alors qu’il transportait 171 passagers et 6 membres d’équipage.

Début mars, le ministère de la Justice avait annoncé ouvrir une enquête criminelle sur cet incident spectaculaire. Comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessous, une « porte bouchon » (un panneau de métal placé à un endroit capable d’accueillir une porte) s’était détachée du fuselage de cet avion. Les images des passagers terrifiés, assis à côté du trou béant en plein vol, ont fait le tour du monde. Personne n’a été grièvement blessé, mais l’appareil avait dû atterrir en urgence.

L’enquête se poursuit concernant les boulons mal serrés

Un passager et un avocat représentant plusieurs passagers ont partagé aux journalistes du Seattle Times une lettre envoyée par un agent du FBI en charge de l’aide aux victimes. « En tant que spécialiste des victimes au sein de la division de Seattle, je vous contacte parce que nous vous avons identifié comme une victime possible d’un crime », peut-on lire dans le courrier.

« Cette affaire fait actuellement l’objet d’une enquête du FBI », poursuit la lettre. « Une enquête criminelle peut être une entreprise de longue haleine et, pour plusieurs raisons, nous ne pouvons pas vous informer de son évolution à l’heure actuelle », conclut-elle.

Boeing a notamment été critiqué pour la lenteur de sa coopération avec les autorités. L’avionneur a été mis en cause par l’Agence américaine de sécurité des transports (NTSB), qui a notamment signalé que plusieurs boulons censés bloquer la porte bouchon étaient manquants.

Début mars, la NTSB a expliqué qu’elle n’avait pas reçu certains documents importants, et que l’entreprise n’avait toujours pas fourni les noms des employés qui ont travaillé sur la pièce en question. « Il est absurde que deux mois plus tard, nous n’ayons pas ces informations », avait dénoncé la présidente de la NTSB, Jennifer Homendy, face aux parlementaires américains.

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