Porsche 911 GT3 RS : comment fonctionne son différentiel à blocage réglable ?

Dans le cadre de son comparatif musclé entre les Porsche 911 GT3 RS et 911 S/T, Sport Auto se penche sur le fonctionnement du différentiel à blocage réglable de la première citée.

A quoi ça sert ?

Faire varier le blocage d’un différentiel à glissement limité est un réglage courant et très utile sur une voiture de course. Jouer sur ce paramètre permet notamment d’optimiser la motricité en fonction de l’état du revêtement.
Typiquement, ce niveau de blocage pourra être augmenté de manière proportionnelle au niveau d’adhérence, élevé sur asphalte sec, mais graduellement réduit sur piste poussiéreuse, humide, voire totalement détrempée. En effet, un blocage trop important sur chaussée glissante aura tendance à réduire l’agilité en entrée de virage et la stabilité en sortie.
Car ce paramètre a aussi une influence directe sur le comportement, et permet d’adapter l’équilibre au type de tracé pratiqué, rapide ou sinueux, ou plus prosaïquement aux préférences du pilote afin que celui-ci puisse gagner en sérénité, et donc en performance. Un fort niveau de blocage autorise un transfert du couple important vers la roue la plus adhérente, soit la roue motrice extérieure au virage, ce qui aide la voiture à tourner à la réaccélération en sortie de virage.
Inversement, le transfert d’un couple négatif lorsque le conducteur lève le pied de l’accélérateur aura pour effet de stabiliser la voiture, ce qui peut s’avérer très utile en courbe rapide. Mais alors qu’un différentiel autobloquant classique (à rampes et disques de friction) voit son niveau de blocage principalement déterminé par le couple provenant du moteur (positif à l’accélération, négatif au lever de...Lire la suite sur Sport Auto