« Pornographie immobilière » : tous accros ?

« SeLoger est devenu le nouveau Instagram pour moi », lance ironiquement une internaute sur Twitter. Qui ne s'est jamais perdu de longues heures à s'imaginer acheter des biens immobiliers bien au-delà de ses moyens ? D'après une étude de la plateforme SeLoger, 70 % des Français ont déjà visité un portail immobilier sans projet particulier. De plus, deux Français sur dix le font régulièrement et les annonces immobilières sont consultées à 78 % par des 18-34 ans.

« Un péché mignon comme un autre, finalement », écrit SeLoger. De surcroît, 59 % des Français friands d'annonces immobilières y vont par curiosité, et « comme on n'a pas tous la possibilité d'investir tout de suite, ça fait aussi rêver trois Français sur dix ».

De plus en plus de Français passent du temps à scruter des annonces immobilières en ligne, presque compulsivement, et même à télécharger les photos des biens sans pour autant avoir de réel projet de déménagement. En anglais, cette consommation excessive des plateformes immobilières, ce fantasme de l'inatteignable, se nomme le « real estate porn », traduisible par « porno immobilier ».

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L'influence grandissante des programmes télé et des réseaux sociaux

Il y a quelques semaines dans Le Figaro, un homme, du nom de Romain, comparait son addiction à une « dépendance aux films pornographiques » : « Il y a un côté obscène à rester les yeux rivés sur son ordinateur et à faire [...] Lire la suite