Pop culture et politique: les «edits» vidéo débarquent dans la campagne des législatives

Vous les avez peut-être vus sur TikTok, Instagram ou même X (anciennement Twitter). Depuis l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale par Emmanuel Macron, dimanche 9 juin, les réseaux sociaux sont inondés d'«edits» de politiciens. Des vidéos initialement destinées à mettre en valeur des célébrités, notamment des chanteurs et des acteurs, et qui ont fait une entrée pleine de malice dans la campagne des élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet prochains.

Le concept est assez simple: une vidéo courte présente un enchaînement de séquences et de photos d'une célébrité (ci-dessus, Philippe Poutou du Nouveau Parti anticapitaliste). Le tout est accompagné d'effets visuels clinquants, de transitions douteuses et d'une musique de fond parfois mielleuse. L'objectif est de mettre en valeur les hommes et femmes politiques de manière exagérément enamourée, décalée et humoristique, en espérant éventuellement encourager les internautes à voter pour eux.

Un phénomène web ancré dans la pop culture

Ces déclarations d'amour au format vidéo sont une expression parfaite de la pop culture, explique le média en ligne The Talon Online. Notamment parce qu'elles sont faciles à la réaliser grâce à des logiciels tels qu'Adobe Premiere Pro pour les plus habiles ou CapCut pour les novices.

Cet outil de montage, produit par la même entreprise que TikTok, est accessible directement depuis le réseau social et a rapidement été adopté par les créateurs d'«edits». Ces vidéos deviennent régulièrement virales, notamment au sein des communautés de fans qui les produisent puis les consomment. Dans le domaine, TikTok se place comme la plateforme n°1, l'algorithme de l'application chinoise étant particulièrement friand de ce genre de contenus produisant énormément…

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