La Pologne veut multiplier par trois sa présence militaire aux frontières avec la Russie et la Biélorussie

Au sommet de l’Otan à Washington, les dirigeants des 32 pays de l’Alliance atlantique discutent de la question de l’adhésion de l’Ukraine et de l’aide militaire qu’il faut lui apporter face à la Russie. Inquiète d’une possible offensive russe, la Pologne, membre de l'Otan, a annoncé mercredi 10 juillet renforcer sa présence militaire à ses frontières avec la Russie et avec la Biélorussie.

L’objectif des autorités polonaises est ambitieux : multiplier par trois le nombre de militaires pouvant être déployés sur les frontières polonaises – avec la Biélorussie à l’est et l’enclave russe de Kaliningrad au nord de son territoire. Actuellement, « près de 6 000 soldats » sont stationnés sur ces frontières, avance le chef de l'état-major de l'armée polonaise, le général Wieslaw Kukula.

Un chiffre qui pourrait presque tripler prochainement pour atteindre « à terme, jusqu’à 17 000 » soldats. Quelque 8 000 d'entre eux stationneraient sur place et « 9 000 » seraient mobilisables en 48 heures.

Cette force de réaction rapide a été présentée mercredi par le chef de l’état-major de l’armée polonaise. Elle aura pour mission de soutenir les gardes-frontières en cas d’éventuelles « surprises » de la part de Moscou ou de son allié biélorusse.

Un « Bouclier oriental » de plusieurs milliards d'euros

À lire aussiL'Otan, un facteur de déstabilisation de l’Asie-Pacifique, selon Pékin


Lire la suite sur RFI