Alerte pollens : avec le retour du soleil et de la chaleur, le risque d’allergie s’annonce maximal

Le risque d’allergies au pollen et aux graminées est classé élevé sur l’ensemble de l’Hexagone, sauf le Finistère. Photo d’illustration.
Colin Hawkins / Getty Images/Image Source Le risque d’allergies au pollen et aux graminées est classé élevé sur l’ensemble de l’Hexagone, sauf le Finistère. Photo d’illustration.

SANTÉ - Sortez les lunettes de soleil… Et les mouchoirs ! Après une semaine marquée par la pluie et la grisaille sur la majorité de l’Hexagone, le soleil s’apprête à faire son retour ce lundi 1er juin. Et avec lui les allergies au pollen. En effet, la météo a un important impact sur ce type d’allergie qui concerne un tiers de la population adulte en France, et 20 % des enfants.

Allergies aux pollens : le changement climatique et la pollution les rendent de plus en plus nombreuses

« Courage à tous les allergiques aux pollens de graminées. Les prochains jours seront éprouvants avec le retour du soleil et de la chaleur », indique ainsi sur X (ex-Twitter), la Chaîne Météo. Comme vous pouvez le voir sur la carte ci-dessous, l’ensemble de la France est concernée par un risque élevé d’allergies, à l’exception du Finistère, où le risque est estimé faible par le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA).

« La première semaine de juin s’annonce estivale ce qui favorisera l’émission des pollens de graminées », prévient également le RNSA sur son site. Pire encore, ce risque élevé devrait se poursuivre pendant « plusieurs semaines ». Et pour cause, les risques d’allergies au pollen et aux graminées sont plus élevés lorsque le temps est beau et sec, car ces conditions favorisent la libération et la dispersion du pollen. En revanche, la pluie alourdit les grains de pollen et les fait tomber au sol, diminuant ainsi leur présence dans l’air.

Un risque accentué par le réchauffement climatique et la pollution

Les allergies aux pollens sont exacerbées par deux facteurs : le réchauffement climatique et la pollution de l’air. Le premier allonge les saisons et les périodes de pollinisation, tout en intensifiant les périodes de sécheresse et de pluie. Le second vient fragiliser les voies respiratoires, laissant les pollens y entrer plus profondément. Pour ces deux raisons, les habitants des villes seront donc particulièrement exposés dans les prochains jours.

Pour réduire les symptômes, le RNSA recommande de laver ses habits, rincer ses cheveux, aérer son logement tôt le matin et tard le soir, quand il y a moins de pollen dans l’air. Dans l’idéal, il faut aussi faire sécher son linge en intérieur, fermer les fenêtres de sa voiture et éviter les activités de plein air.

Le risque d’allergie diminuera à la fin du mois de juin, selon les estimations du RNSA. C’est en effet à cette période que la saison de pollinisation de nombreuses plantes prend fin, notamment les graminées.

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