Un policier mis en cause dans des affaires de viols et de violences conjugales retrouvé après 10 jours de cavale

Déjà condamné à dix ans de réclusion criminelle en septembre dernier, le fonctionnaire était visé par une nouvelle plainte depuis une quinzaine de jours.

Après 10 jours de cavale, un policier mise en cause pour viols finalement interpellé (photo d’illustration prise à Lyon en juillet 2023).
OLIVIER CHASSIGNOLE / AFP Après 10 jours de cavale, un policier mise en cause pour viols finalement interpellé (photo d’illustration prise à Lyon en juillet 2023).

JUSTICE - Après dix jours de cavale, les recherches sont enfin terminées. Un policier de 45 ans, déjà condamné en septembre dernier pour viols par la cour d’assises de l’Essonne et qui était en fuite depuis le 8 mars, date à laquelle il avait été mis en cause par une nouvelle plainte, a été interpellé ce lundi 18 mars, a appris l’AFP auprès du parquet d’Évry.

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Alors qu’il avait été remis en liberté après avoir fait appel de sa condamnation de l’automne, le fonctionnaire de police était donc visé depuis le début du mois par une plainte de sa compagne. Cette dernière a fait état de « violences conjugales qui auraient eu lieu dans la nuit du 3 au 4 mars » et pour lesquelles elle s’est vue délivrer deux jours d’incapacité totale de travail (ITT), a communiqué le parquet.

Dans la foulée de cette plainte, le policier a donc été placé en garde à vue le 8 mars, mais celle-ci a rapidement été levée car jugée « incompatible » avec son état de santé, a précisé le ministère public. Le policier avait, dans le même temps, été transporté à l’hôpital, où il est parvenu à s’échapper. « Deux ou trois heures (après avoir été emmené à l’hôpital), il a prétexté vouloir aller aux toilettes et a pris la fuite », a fait savoir le parquet.

Depuis son interpellation, le policier est en rétention judiciaire « dans l’attente de sa présentation au juge d’instruction », selon cette même source.

Le fonctionnaire avait été condamné le 12 septembre dernier à dix ans de réclusion criminelle pour des viols, agressions sexuelles et violences commises entre 2008 et 2014 à l’encontre de trois de ses anciennes compagnes. L’homme avait toutefois pu être remis en liberté sous contrôle judiciaire au mois de novembre après avoir fait appel de cette condamnation. Dans l’attente d’un jugement définitif, il est présumé innocent.

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