Police : quelle est son histoire, son rôle, son fonctionnement ?

A la Belle Époque, un gentleman-cambrioleur a défrayé la chronique et fait rire toute la France. Il s’appelait Marius Jacob, et avec sa bande, de 1900 à 1903, il a dévalisé des centaines de maisons sans jamais se faire pincer, usant de toutes sortes de déguisements, pseudonymes, ruses. Il faisait croire par exemple à la police qu’il était en train de cambrioler un riche intérieur bourgeois… alors qu’il la regardait débarquer depuis le café d’en face, la besogne déjà pliée. C’est lui qui, dit-on, a inspiré à Maurice Leblanc son personnage d’Arsène Lupin.

Une telle « carrière » serait-elle possible aujourd’hui ? Probablement pas. Entre-temps, une réforme décisive est passée par là : la création, en 1941, d’une police nationale unifiée et étatisée, placée sous l’autorité du ministère de l’Intérieur. Jusqu’alors, chaque ville possédait sa propre force de police. « Chacune avait de plus en plus de mal à faire face à la criminalité, qui se développait en raison de ce vide policier, explique l’historien Jean-Marc Berlière. Elles ne portaient pas le même uniforme, n’avaient pas le droit d’enquêter hors des limites de la ville, et il n’existait aucun lien, par exemple, entre les polices de Toulouse et de Mazamet [située à 90 kilomètres, ndlr]. » Résultat, la France se trouve aujourd’hui dotée d’une police parmi les plus centralisées du monde. À l’inverse, au Royaume-Uni, par exemple, on compte 45polices territoriales. Et aux États-Unis, il en existe 18 000, depuis le FBI, au niveau fédéral, (...)

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