Polanski, Sri Lanka et Pérou : les informations de la nuit

Le procureur de Los Angeles veut poser un “regard neuf” sur l’affaire Polanski. George Gascón, le procureur de Los Angeles, a annoncé mardi qu’il était favorable à la publication du témoignage de l’un de ses prédécesseurs dans l’affaire Polanski, réclamée depuis des années par les avocats du cinéaste. Le parquet est prêt “à reconsidérer avec ‘un regard neuf’ l’affaire de viol veille de 45 ans impliquant le réalisateur”, explique Variety. Roman Polanski, accusé d’avoir drogué et violé une adolescente de 13 ans à Los Angeles en 1977, est toujours considéré comme un fugitif par la justice américaine. Il avait fui les États-Unis avant le prononcé de sa sentence, persuadé que le juge n’allait pas honorer l’accord conclu entre ses avocats et le procureur Roger Gunson. Ce dernier avait livré un témoignage à huis clos en 2010, à la demande des avocats du réalisateur. On en ignore le contenu exact, mais selon l’entourage de Polanski, il prouverait que le juge s’apprêtait à piéger le cinéaste. “Pendant des années, nos services se sont opposés à la publication d’informations que la victime [Samantha Geimer] et le public ont le droit de connaître”, a expliqué M. Gascón. Samatha Geimer, qui a publiquement pardonné Roman Polanski en 1997, réclame depuis des années la fin des poursuites à son encontre.

Le président du Sri Lanka s’est enfui aux Maldives. Après plusieurs tentatives infructueuses de quitter le territoire sri-lankais mardi, le président Gotabaya Rajapaksa a finalement pu rejoindre les Maldives mercredi matin, d’où il devrait annoncer sa démission, rapporte CNN. Les contrôleurs aériens de l’archipel avaient refusé de laisser atterrir son avion militaire “jusqu’à l’intervention du président du parlement des Maldives et de son ancien président Mohamed Nasheed”, précise la chaîne. Chassé du pouvoir par la rue, Rajapaksa a promis de démissionner ce mercredi pour assurer “une transition pacifique du pouvoir”.

Pérou : enquête sur des femmes torturées pour sorcellerie. Le parquet péruvien va ouvrir une enquête après la séquestration par une milice paysanne de sept femmes dans une zone reculée des Andes, selon Radio Programas del Perú. Les victimes, accusées de sorcellerie, ont subi des “tortures”, a assuré le bureau local du Défenseur du peuple, un organisme chargé de veiller au respect des droits humains. Séquestrées pendant 10 jours dans la municipalité de Chillia, à 700 km au nord de Lima, elles ont été libérées mardi matin après l’intervention des autorités, alertées par les réseaux sociaux.

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