Des "points de cisaillement": comment le Tour de France va devoir s'adapter au second tour des législatives

Le passage de la plus grande course cycliste au monde bouleverse forcément le quotidien d’un territoire. Pourtant, le 7 juillet prochain, à l’occasion de la 9e étape du Tour de France, la vie ne pourra pas complètement s’arrêter autour de la ville de Troyes.

Alors que le peloton parcourra 199 km autour de la préfecture de l’Aube, la population sera appelée aux urnes à l’occasion du second tour des élections législatives anticipées. Le premier tour, le 30 juin, aura de son côté lieu le week-end du grand départ à Florence, en Italie.

Le 7 juillet, les organisateurs vont donc devoir effectuer quelques changements dans la préparation de cet événement. Avec un objectif principal: permettre aux électeurs de pouvoir accéder facilement aux bureaux de vote malgré toutes les contraintes liées au passage de la course.

Une discussion en cours

"On s'est entretenus avec les autorités compétentes, les collectivités, le maire de Troyes, la préfecture. On a bon espoir de trouver un terrain d'entente pour que l'accès puisse se faire dans de bonnes conditions", a détaillé Pierre-Yves Thouault, directeur adjoint du Tour de France, dans les colonnes de L’Equipe. "On a proposé des points de cisaillement, une signalisation particulière. Les liens ont été établis et la discussion est en cours."

Concrètement, ces "points de cisaillement" doivent permettre aux piétons de traverser la route sur le parcours, habituellement banalisé dans un large périmètre pour permettre le bon déroulé de la course. Aucun changement de parcours n’est cependant prévu, précise l’organisation.

Cette année, la tenue des JO de Paris a contraint l’organisation du Tour de France à changer le lieu de la grande arrivée. Cette dernière aura lieu le 21 juillet à Nice, soit cinq jours avant la cérémonie d’ouverture des JO. Le tout au milieu d’un mois de juillet décidément bien chargé.

Article original publié sur RMC Sport