PODCAST. Sixième Science, épisode 139 : La toux chronique, une maladie plutôt qu’un symptôme

Pour son 139e épisode, Sixième Science, le podcast scientifique de Sciences et Avenir et 20 Minutes, vous détaille ce que l’on sait de la toux chronique et des recherches en cours visant à mettre au point des traitements spécifiques. Sans oublier la génétique qui a elle démontré que la toux chronique pouvait constituer un signe avant coureur de certains signes neurologiques. Explications.

Désormais, il faut considérer la toux non plus comme un symptôme mais comme une maladie. Pourquoi ? Vous comprendrez en écoutant le 139e épisode de Sixième Science, le podcast scientifique de Sciences et Avenir et 20 Minutes. Au micro, Sylvie Riou Milliot, cheffe de la rubrique santé pour Sciences et Avenir répond aux questions de Romain Gouloumès de 20 Minutes et vous détaille les dernières recommandations françaises issues de plusieurs sociétés savantes.

Des recommandations très attendues

Coordonnées par le Pr Laurent Guilleminault (CHU de Toulouse) - l’un des rares lieux en France disposant d’une consultation dédiée à la toux chronique - ces recommandations étaient très attendues car rien n’avait été actualisé sur ce sujet, pourtant un motif fréquent de consultation depuis 20 ans.

Leur objectif : mieux structurer la prise en charge des patients les plus sévèrement concernés. Car parfois, et malgré un bilan médical complet, aucune cause n'est trouvée et on parle alors de TOCRI, pour "toux chronique réfractaire aux traitements ou inexpliquée". 200.000 personnes sont concernées en France, certaines étant même réunies au sein d’une association.

Des traitements visant des récepteurs

Pour rappel, la toux c’est d‘abord un réflexe naturel de défense des voies respiratoires, exemple typique avec la cacahuète qui se trompe de voie entre l'oesophage et la trachée. Mais quelle que soit la cause de la toux, cela commence toujours avec l’irritation de différents récepteurs selon le type d’agression (mécanique dans le cas de la cacahuète, chimique dans le cas d’un toxique, inflammatoire face à une infection…) et appelés selon les cas TRPA1V1, P2X3…

C’est la raison pour laquelle des recherches de traitements visant précisément le blocage de certains récepteurs ont été entreprises. Une molécule (gefapixant) est d’ailleurs déjà commercialisée en Suisse et au Japon et reste en attente de son autorisation américaine et peut-être européenne.

Dans le même temps, d’autres travaux, [...]

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