PMA : face aux atermoiements de l’exécutif, un parlementaire LREM prend les devants

Cela ressemble à une course de relais. Des petits cailloux juridiques et politiques sur la route de la PMA pour toutes. Promesse d’Emmanuel Macron, la mesure constitue l’une des pierres d’achoppement du futur projet de loi révisant les lois bioéthiques, que le gouvernement prépare depuis un an. Lundi dernier, après le discours présidentiel devant le Congrès, le patron des députés LREM, Richard Ferrand, a expliqué à la tribune de Versailles qu’il fallait désormais avancer «sans tarder» sur la voie de la PMA pour les femmes en couple ou célibataires. Deux jours plus tard, le Conseil d’Etat a rendu un avis très attendu, jugeant que cette avancée ne se heurtait à «aucun obstacle juridique» et soulignant que la «demande sociétale» allait grandissant. Selon le dernier sondage en date (Ipsos-Steria pour France Télévisions mi-juin), 75 % des Français sont favorables à la suppression de cette discrimination entre couples hétéros et homos.

Caricaturée en parti godillot, la majorité s’offre donc le luxe de s’impatienter. Jeudi matin, le président de l’Assemblée, François de Rugy, a estimé que la PMA pour toutes devait faire l’objet d’une initiative parlementaire. Vœu exaucé : le député LREM Guillaume Chiche a annoncé dans les colonnes du JDD qu’il va déposer cette semaine une proposition de loi en ce sens. «Il existe une discrimination insupportable dans l’accès à une pratique médicale. Je veux la supprimer le plus rapidement possible, explique l’élu des Deux-Sèvres. J’explore tous les moyens pour garantir l’égalité entre les femmes.» Pour y parvenir, Chiche ne mégote pas : remboursement par la Sécu, reconnaissance des deux mères à l’état civil mais aussi «reconnaissance automatique» des enfants nés par gestation pour autrui (GPA) à l’étranger. Un pavé dans la mare de la Manif pour tous. Sur la PMA, l’exécutif avance à pas comptés depuis l’avis (positif) du Comité national d’éthique en juin 2017. D’abord annoncé pour l’automne 2018, le projet de loi bioéthique ne serait (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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