Plasma riche en plaquettes : qu'est-ce qu'on soigne avec les injections de PRP ?

L'utilisation du sang comme thérapeutique ne date pas d'hier, pour preuve les célèbres saignées déjà préconisées par Hippocrate et Galien au XIIe siècle, et plus récemment bien sûr les transfusions sanguines. Moins connue, "l'injection de PRP, acronyme de plasma riche en plaquettes (ou concentrés de plaquettes autologues), s' inscrit dans le même registre, celui de la médecine régénérative" note le Dr Nicolas Barizien, médecin du sport.

Depuis environ 25 ans, on sait en effet que les plaquettes sanguines sont constituées de granules qui renferment des facteurs de cicatrisation et de réparation tissulaire, ainsi que d'autres molécules qui possèdent des propriétés anti-inflammatoires et antalgiques. "Ce sont ces facteurs de cicatrisation qui expliquent que la plaie s'arrête de saigner quand on se coupe et qui vont favoriser la cicatrisation de la coupure" détaille le spécialiste.

Comment recueille-t-on le plasma ?

Le sang total ne contient que 4 % de plaquettes (contre 93 % de globules rouges), qu'il faut extraire pour bénéficier de leurs vertus. À son cabinet, le médecin prélève 8 à 15 ml de sang (l'équivalent de trois tubes de prise de sang) à l'aide d'un kit à usage unique et stérile. Le sang recueilli dans un flacon spécial est alors placé dans une centrifugeuse. Cinq minutes plus tard, les différents éléments du sang sont séparés.

On obtient ainsi le plasma, un liquide jaunâtre qui surnage (...)

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