Le «plan mercredi» de Blanquer, encore flou

Le ministre de l'Education a annoncé le doublement de l'aide versée aux communes pour faire tourner leur centre de loisirs le mercredi en échange d'efforts sur la qualité. Mais à deux mois de la rentrée, les modalités pratiques de ce plan ne sont toujours pas connues.

Le ministre de l’Education, Jean-Michel Blanquer, a présenté ce matin son «plan mercredi», pour «des activités éducatives de qualité» dans les centres de loisirs des enfants le mercredi. Les annonces, très attendues par les maires en pleine préparation de la rentrée, restent encore très floues.

D’où sort ce (nouveau) plan ?

Le ministre de l’Education avait commencé à en parler à la fin de l’automne, face à la déferlante de communes repassant à la semaine d’école de quatre jours (70%) et abandonnant l’organisation des activités périscolaires le soir.

A lire aussiRythmes scolaires

A peine élu, le président Macron avait entaillé, à sa façon, cette réforme emblématique du quinquennat Hollande, en permettant aux communes de revenir à une semaine de quatre jours après le vote du conseil de l’école. Pour parer les critiques et notamment des chronobiologistes furieux de ce retour en arrière néfaste pour le rythme de l’enfant, le ministre avait promis de mettre le paquet sur l’offre éducative du mercredi dans les centres de loisirs.

Que prévoit ce plan?

De l’argent, d’abord. Les communes attendaient avec impatience de connaître l’enveloppe financière débloquée pour organiser leur rentrée. Les municipalités sont en effet en première ligne, car elles ont la charge des temps hors de la classe : la garderie le matin, la cantine, le soir, le mercredi et les vacances.

«La prestation de service ordinaire perçue par les collectivités qui organiseront des activités dans le cadre d’un "plan mercredi" sera doublée (1 euro par heure et par enfant au lieu de 0,54 euro par heure actuellement)», indique le dossier de presse du ministère. Sans plus de précisions. Quel est le montant total de l’aide prévue ? (...)

Lire la suite sur Liberation.fr

Non Bill Clinton, les musulmans nés à l'étranger ne représentent pas 10% de la population française
Harcèlement: est-ce que Netflix interdit à ses salariés de se regarder plus de 5 secondes ?
Virginie Calmels persona non grata au siège des Républicains
Dépenses locales : les régions dénoncent le plan «diabolique» de l'État
Dans le smartphone du Général De Gaulle