Planète Méditerranée (Arte) Laurent Ballesta : "La Méditerranée est abîmée, polluée, mais pas encore morte"

Qu’est-ce qui fait le caractère exceptionnel de l’expédition Gombessa 5 ?

Laurent Ballesta : Nous avons pu explorer, photographier et filmer par plus de 100 m de profondeur, en totale autonomie et sans limite de temps. Et ce, grâce à l’utilisation d’une station dans laquelle était maintenue une pression treize fois supérieure à celle de la surface de la planète. On y respirait un mélange composé de 3 % d’oxygène et de 97 % d’hélium. Moyennant quoi, on s’affranchissait des paliers de décompression.

Est-ce facile de vivre pendant vingt-huit jours, à quatre, dans 5 m2 ?

J’ai choisi mes colocataires ! Le premier critère était le vivre ensemble. Il me fallait des gars joyeux sans être hystériques, attentifs sans être attentionnés, bienveillants sans être prévenants. C’est un cocktail subtil. Et ils sont moins bavards que moi.

À lire également

Sur le front (France 2) Hugo Clément : "On a voulu éviter l’écologie apocalyptique"

Quel était le but de cette expédition ?

Montrer que la Méditerranée abrite encore des oasis sauvages, et cela, à quelques encablures de villes comme Nice, Marseille, Monaco… On est projetés dans des mondes avec des biotopes d’une richesse exubérante. J’ai découvert ... Lire la suite sur Télé 7 Jours

A lire aussi