"Et moi, est-ce que je me plains ?” : Mélenchon réagit après l'éviction de certaines figures LFI aux législatives

"Et moi, est-ce que je me plains d'avoir été purgé?" Dans Dimanche en politique, Jean-Luc Mélenchon est revenu sur les accusations de "purge" dont il fait l'objet après que certains anciens députés insoumis historiques aient été mis à l'écart des prochaines élections législatives.

"Je ne suis pas candidat. J'aurais pu, ça aurait pu être intéressant [d'être candidat]. Mais comme il y a cent circonscriptions de moins, il n'y en a pas pour moi. Et je ne viens pas ici pleurer et me répandre en invectives. Tout le monde doit faire l'effort de dire: 'Le Nouveau Front populaire d'abord, la victoire d'abord, ma personne après. C'est mon cas'", s'est-il expliqué sur France 3.

"On parle de purge. Mais enfin si les gens qui ont un désaccord avec le grand chef n'étaient pas investis, on n'aurait pas investi François Ruffin, qui a eu des mots très durs à mon égard, ni Clémentine Autain", a-t-il ajouté.

"Ils n'ont pas protesté en 2017 ou 2022"

"Ni Madame Garrido ni Monsieur Corbière n'ont protesté en 2017 ou 2022 quand notre conseil les a désignés et parachutés dans des circonscriptions où il y avait d'autres candidats du terrain. Donc je ne vois pas pourquoi on aurait un système d'investiture à vie", a encore réagi Jean-Luc Mélenchon.

Dans la nuit du vendredi 14 au samedi 15 juin, la France Insoumise a communiqué la liste des investitures pour les élections législatives. Alexis Corbière, Danielle Simonnet, tout comme Raquel Garrido (Seine-Saint-Denis), Hendrik Davi (Bouches-du-Rhône) et Frédéric Mathieu (Ille-et-Vilaine) ne figurent pas dans cette liste.

Alexis Corbière et Raquel Garrido, Danielle Simonnet, ainsi qu'Hendrik Davi à Marseille, assurent être toujours candidats dans leurs circonscriptions, alors qu’ils n’ont pas été investis par la France insoumise.

Article original publié sur BFMTV.com