Place publique va-t-il devenir une coquille vide?

Sur le site internet de Place publique (PP), elle affiche toujours un sourire radieux aux côtés de Raphaël Glucksmann. Pourtant, depuis le début de l'été, Claire Nouvian, figure du mouvement politique, a coupé tout contact avec lui et a quitté son comité exécutif. Dimanche soir, celle qui a annoncé dans l'Obs arrêter la politique est revenue sur "les luttes intestines" qui gangrènent le parti. Vague de départs, résultats électoraux insatisfaisants, manque de concertation : Place publique, moins d’un an après sa création, n’a pas réussi à bouleverser le champ politique comme il l’entendait.

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Place publique s'est construit comme un collectif cherchant à rassembler les forces émiettées de la gauche en vue des élections européennes. En novembre dernier, 22 cofondateurs issus de la société civile signent l'acte de naissance du mouvement en nourrissant l'espoir de renouveler les façons de faire de la politique. "C'était incroyable un tel casting avec des personnes issues du terrain", se remémore Judith Aquien, l'une des premières à avoir rejoint cette formation se réclamant de la social-écologie.

Une manque d'horizontalité

Mais dès le mois de mars, des désaccords stratégiques ébrèchent l'idéal des débuts et fragilisent la nouvelle force politique. Deux mois avant les élections européennes, Thomas Porcher, l'un des trois fondateurs de Place publique avec Rap...


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