Pierre Gagnaire : "Je ne ferai jamais partie du jury de Top Chef, mais..."

Souvent invité, mais jamais juré, vous voilà à la tête de la brigade cachée. Pourquoi avoir accepté de rejoindre l’aventure Top Chef cette saison ?

Pierre Gagnaire : Ayant eu l’expérience d’être perdant dans ma vie (il a été contraint, en 1996, de fermer son établissement de Saint-Étienne, en raison de difficultés financières, ndlr), ça m’a amusé de tendre la main aux évincés du concours. C’est un exercice très instructif de tenter de les remettre en selle. C’est un vrai concours de cuisine, avec tout ce que cela comporte d’aléatoire. Il y a toujours une part d’incertitude, qui fait que vous pouvez être très bon un jour et balayé le lendemain, parfois pour des motifs plus ou moins valables.

François-Régis Gaudry, journaliste et critique culinaire, vous épaule dans cette mission. C’est un plus ?

Tout à fait ! Je l’aime bien, car il défend les mêmes valeurs que moi. Je ne ferai jamais parti du jury de Top Chef, mais ce rôle que l’on m’a confié m’a plu aussi pour la liberté que l’on m’a laissée, et cette feuille de route précise à suivre : repérer le candidat qui va être perfectible sur la durée, afin de l’emmener le plus loin possible, voire jusqu’à la victoire.

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Qu’est-ce qui vous plaît tant dans Top Chef ?

C’est un programme honnête, réalisé par des pros à tous les niveaux : des gens qui nous encadrent aux chefs, en passant par les techniciens, les monteurs, la production… C’est très agréable d’intervenir dans une émission honorable, qui défend de belles valeurs telles que le travail, l’engagement, la passion, la prise de risques… Ce sont des notions qui me plaisent.

Et puis ce côté « seconde chance » semble vous parler également…

Bien sûr ! Moi, j’ai tout perdu en 1996, je ne l’oublie jamais et je ne manque pas non plus de le rappeler, car cet échec a aussi été, et est toujours, ma force. Il faut toujours garder en tête que tout peut s’arrêter du jour au lendemain.

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