Philippe de Villiers, son dernier bûcher

Philippe de Villiers en mars 2010.

Dans son livre, l'ancien président du conseil général de Vendée se lâche et s’assume en conservateur souverainiste.

Foin des faux semblants ! Retraité de la vie politique, Philippe de Villiers non seulement se lâche mais surtout s’assume en conservateur, souverainiste, attaché à l’Histoire et à une conception de la France à l'ancienne. Plus que jamais libre de dire ce qu’il pense, Villiers ne s'en prive dans son dernier ouvrage, intitulé «Le moment est venu de dire ce que j’ai vu», à la fois livre de souvenirs des hommes cotoyés durant son parcours politique mais aussi réfléxion sur l’état du pays. Et celui qui a présidé aux destinées du conseil général de Vendée pendant vingt-deux ans, député de ce département pendant treize ans et surtout hérault en 2005 de la bataille contre le projet de constitution européenne ne mâche pas ses mots.

Ancien élève de l’ENA, qu’il rebaptise «Ecole Nationale de l’Arrogance», Villiers vitupère contre l’ensemble des dirigeants politiques, qu’il accuse d’avoir bradé la France, de l’avoir menée à la ruine. Pour le créateur du «Puy du Fou», ce spectacle à grand succès, la classe politique «a déclassé la France, elle l’a précipitée dans une impasse alors qu’elle avait mandat de la rétablir en sa grandeur». Aucun politique ne trouve ainsi grâce à ses yeux. Pas même Jacques Chirac dont il a été secrétaire d’Etat à la Culture de 1986 à 1987. «En réalité, comme il n’a jamais cru aux idées, Chirac n’a jamais eu de certitudes. Il ne sait quoi penser. Il a besoin d’un appui-tête», écrit Philippe de Villiers, qui raconte l’anecdote suivante: un jour, lors d’un grand dîner à l’Elysée sous le présidence de François Mitterrand, chacun est invité à dire, au nom de son pays, sa date favorite en Europe. Margaret Thatcher puis Helmut Kohl et enfin François Mitterrand se livrent à l’exercice. «Et vous, Monsieur le Premier ministre», demande alors le locataire de l’Elysée à son Premier ministre. Celui-ci prend l’air inspiré et lui répond « (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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