Philippe Risoli : "Je suis encore capable de réaliser mon célèbre lancer de micro !"

Une enfance humble mais heureuse

Retiré de la télé depuis 2012, Philippe Risoli a entamé depuis une carrière fructueuse de comédien. L’animateur vedette des années 90 qui a notamment fait les riches heures de TF1 avec le Juste prix fêtera le 9 septembre ses 70 printemps. Le temps est venu pour lui d’ouvrir l’album des souvenirs et rédiger ses mémoires. Il nait à Paris en 1953. Pierre, son père, fils de réfugié italien est ouvrier typographe. Thérèse, sa mère, bretonne, est secrétaire de direction dans une revue nautique. Durant cette période d’après-guerre, la famille vit dans le XVIIIe arrondissement parisien entre la Porte de Clignancourt et la Porte de Saint Ouen où elle occupe un modeste logement sans salle de bain ! Ça reste malgré tout un beau souvenir pour l’intéressé... "Eh oui, la toilette se faisait dans l’évier. L’appartement était petit. Je partageais mon lit avec ma grand-mère. Le terrain de jeux de mon enfance était la zone qu’occupe aujourd’hui le périphérique. On jouait avec n’importe quoi. Le bois des cageots servait à nous fabriquer des épées. J’ai voulu décrire cette France populaire d’après-guerre. Une France modeste, travailleuse mais finalement heureuse. Je ne suis pas sûr que ce soit toujours le cas aujourd’hui. Ce livre est dédié à mes parents. J’avais promis à mon père qu’un jour je raconterai notre histoire" confie Philippe Risoli.

Déclaration d’amour

Le livre débute d’ailleurs par la mort de son père en juillet 2021 à 93 ans d’un cancer de la plèvre. Ses derniers mots à l’infirmière furent : "Dites-bien à mon fils que je l’aime". Une déclaration d’amour ultime qui sert de titre à ces mémoires. L'intéressé se souvient : "J’ai trouvé cette phrase bouleversante parce qu’avec mon père, on ne s’était jamais dit qu’on s’aimait. Il m’avait juste ordonné la veille : « Vas-t-en ! Je ne veux pas que tu me vois mourir. »"

Le réveillon du 24 décembre 1965 sert de fil rouge à cette autobiographie. Un choix que l’auteur explique ainsi : "J’avais 13 ans, l’âge où l’on n’est plus un enfant mais pas encore un adulte. J’entrais dans l’adolescence. Et puis Noël est une réunion de famille. Du coup ça permettait de décrire les oncles, tantes, cousins qui ont aussi beaucoup compté pour moi. Et puis, ce réveillon était le prétexte à une ouverture sur beaucoup de sujets qui me tenaient à cœur : les voyages, la radio et la télévision. Ah les ...

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