Philippe Labro : « L’affaiblissement »

C'est peut-être le mot de la semaine. « Affaiblissement ».

En Russie d'abord, la tentative de mutinerie des paramilitaires du groupe Wagner a fait apparaître de larges brèches au Kremlin. L'image du chef tout-puissant qu'incarnait Vladimir Poutine est désormais entachée par l'insurrection éclair menée par Evgueni Prigojine, le chef de la milice Wagner. « Tout le monde se demande jusqu'où cela va aller. Cet affaiblissement va-t-il devenir une fracture ? » se demande Philippe Labro.

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Outre-Atlantique, le président Joe Biden (80 ans) semble lui aussi amoindri. Quelques jours après avoir conclu un discours par « God save the Queen », voilà que mercredi le chef d'État américain s'est illustré d'une nouvelle gaffe devant les journalistes de la Maison-Blanche, confondant la guerre en Irak et la guerre en Ukraine. « Son affaiblissement est-il non seulement physique mais aussi neuronal ? » interroge l'écrivain. « À qui cela profite-t-il ? À Donald Trump évidemment. »

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