Philippe Labro – « On a trop fait de Biden-mania »

Philippe Labro.
Philippe Labro.

« Où ils sont, les patrons ? » Alors que les tensions s'intensifient à la frontière entre la Russie et l'Ukraine, où les Russes ont massé des dizaines de milliers de soldats, les États-Unis et l'Europe multiplient les atermoiements. « Le monde occidental a besoin d'un patron face à l'ours Poutine », débute l'écrivain. « Et ce patron, ce devait être Joe Biden ! »

Mais voilà, confronté à l'une des plus graves crises internationales auxquelles ait dû faire face l'administration américaine – le dossier ukrainien –, le chef d'État ne convainc pas. Joe Biden n'a toujours pas réussi à dissuader son homologue russe, Vladimir Poutine, d'envahir l'Ukraine. Malgré les efforts diplomatiques et les menaces de sanctions économiques, sa stratégie patine.

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Une perte de rayonnement que Joe Biden subit également sur le plan national. De plus en plus esseulé, le président est à la peine et sa cote de popularité ne cesse de dégringoler. « Il a les yeux éteints, la voix basse. Sa démarche est lente et faible. On a l'impression de voir un vieillard », décrit Philippe Labro. « On a trop fait de Biden-mania. Je fais mon mea culpa. »

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Et à l'approche des mid-term elections (élections de mi-mandat) prévues le 8 novembre prochain, l'inquiétude grandit aux États-Unis. « Si les démocrates perdent la majorité au Congrès, les Républicains vont les détruire. On va se retrouver avec [...] Lire la suite