Peut-on rester conscient durant un arrêt circulatoire ?
Selon l'Organisation mondiale de la Santé, l'arrêt irréversible de l'activité cérébrale définit la mort. Ainsi, l'arrêt circulatoire ne peut pas constituer un motif conduisant à la déclaration du décès dès lors qu'une activité cérébrale — aussi faible soit-elle — est détectée. Mais peut-on parler à ce stade de véritable conscience ? Derrière cette question de la conscience au moment de mourir se cache en réalité celle de l'arrêt de l'activité cérébrale. Si le cœur s'arrête de battre, le cerveau, lui, cesse-t-il immédiatement de fonctionner aussi ?
Pour répondre à cette question, de nombreux chercheurs se sont naturellement intéressés aux expériences de mort imminente rapportées par des patients survivants. Longtemps dénigrés, ces témoignages constituent aujourd'hui des sources d'études majeures puisque nombre d'entre eux rapportent une forme de conscience de la personne alors en arrêt cardiaque. Certaines d'entre elles sont même capables de restituer des paroles prononcées par les soignants lors de leur réanimation. Si ces processus restent encore incompris, certains scientifiques comme le Dr Sam Parnia — spécialiste de l'étude sur la mort — émettent l'hypothèse selon laquelle la conscience serait une entité distincte de l'activité cérébrale elle-même.
L'étude menée par le Pr Jens Dreier, du Centre de recherche sur les attaques cérébrales de l’hôpital universitaire de la Charité à Berlin, a mis en évidence le fait que la mort cérébrale est un processus qui peut prendre du temps. (...)
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