Peut-on hacker l'élection présidentielle américaine ?

Le directeur du FBI, James Comey, a alerté mercredi sur les failles des sites de registres électoraux. La crainte d'une cyberattaque dans les systèmes de votes électroniques grandit à l'approche des élections.

«J’ai peur que l’élection soit truquée», affirmait Donald Trump le 3 août lors d’un meeting dans l’Ohio. Depuis, le candidat républicain à la présidentielle ne cesse de réitérer ses soupçons. Sous cette pression et depuis le hacking des serveurs du Comité démocrate (DNC) en juillet, les inquiétudes sur un possible piratage des systèmes de votes grandissent outre-Atlantique.

Mercredi, James Comey, le directeur du FBI, a annoncé que «plusieurs activités d’inspections de sites internet, qui sont des actions préalables à une attaque, ainsi que des tentatives d’intrusions ont été observées sur des registres électoraux en ligne». En juillet et en août, ces bases de données avaient déjà été piratées dans l’Arizona et dans l’Illinois. Les informations d’environ 200 000 électeurs auraient été volées. Dans ce dernier Etat, les inscriptions avaient même été suspendues pendant deux semaines.

Les auteurs de ces cyberattaques ne sont pas connus, mais les regards se sont tournés machinalement vers la Russie. Lors de son allocution mercredi, Comey a évoqué une implication russe : «Nos équipes travaillent tous les jours dans le but d’identifier quel acte malveillant la Russie prépare en lien avec nos élections […]. Nous demandons expressément aux Etats de vérifier que leurs systèmes de sécurité fonctionnent bien. D’autres attaques du genre sont à prévoir.» Pour le hacking des serveurs du DNC, des fonctionnaires des services de renseignement américains avaient identifié les attaquants comme étant très probablement russes.

Des attaques possibles mais avec d’importants moyens

Les vols d’informations sur les registres électoraux ne bouleverseraient pas les élections du 8 novembre. Par contre, des attaques sur les systèmes de votes électroniques pourraient être dangereuses. (...)

Lire la suite sur Liberation.fr

La Bulgarie interdit le voile intégral face à la montée du salafisme
Hongrie : le plébiscite de la peur
«Avec les migrants, nous sommes menacés par les maladies»
La mode islamique a le vent en poupe en Turquie
Des Jordaniens manifestent à Amman contre le gaz israélien