Pets, rots : les questions essentielles que vous vous posez sur les bruits de votre corps

La mésaventure est arrivée en 2016 à une trentenaire japonaise, patiente de l’hôpital universitaire de Tokyo. Elle y subissait une opération du col de l’utérus, quand le laser a embrasé un pet intempestif. Le feu s’est propagé au tissu du champ opératoire, lui causant de sérieuses brûlures aux jambes. Tout aussi risquée est la pratique très potache du « pet flambé ». Popularisée par Jim Carrey dans le film Dumb and Dumber, elle consiste à émettre un vent sur la flamme d’un briquet. Le méthane et l’hydrogène, qui constituent la majorité des gaz intestinaux, sont hautement inflammables quand ils se mélangent à l’oxygène de l’air ambiant.

Selon une étude menée en 2017 par des chercheurs britanniques de l’université d’Exeter, les flatulences, riches en hydrogène sulfuré, ont des vertus thérapeutiques. Inhalé en petites quantités, ce composé chimique jouerait un rôle protecteur des mitochondries, ces organites qui fournissent aux cellules l’énergie nécessaire à leur survie. L’hydrogène sulfuré pourrait être à la base de traitements pour prévenir des maladies graves, du cancer aux accidents vasculaires cérébraux.

C’est un rite pour les parents : après chaque biberon, il convient de tapoter le dos du nouveau-né pour s’assurer qu’il évacue l’air ingurgité avec le lait. A défaut de quoi, il souffrirait de troubles digestifs. Il convient d’employer le conditionnel, car le lien n’a jamais été prouvé. Au contraire, une étude menée en Inde en 2014 sur 71 couples maman/bébé montre une augmentation (...)

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