Petits animaux du jardin : voici les réflexes essentiels à adopter et à absolument éviter, selon un expert
Lorsque l'on a la chance d'avoir un jardin, qu'il soit privé ou partagé, on fait partie des Français qui ont une véritable responsabilité pour favoriser la biodiversité. "On a un vrai pouvoir au jardin, parce que la surface des jardins privés, en France, représente plus d'un million d'hectares : c'est quatre fois celle des réserves naturelles", énonce Aurélien Daloz, du service usages et gestion de la biodiversité, au sein de l'Office français de la biodiversité. Si tout le monde s'y met à son échelle, il y a de fortes chances d'avoir un véritable impact sur la protection de la faune et de la flore communes. Voici ses conseils.
Pour sauvegarder les petits animaux qui vivent dans le jardin, que ce soit les petits mammifères, comme les hérissons, pour lesquels le danger d'extinction est imminent, les amphibiens, les reptiles, les oiseaux, ou encore les chauves-souris, il faut s'intéresser à la préservation de leur alimentation, à savoir les insectes et les plantes. Pour cela, il faut bien évidemment bannir tout produit chimique insecticide ou herbicide, ce qui semble évident. Au-delà ce conseil de bon sens, le spécialiste liste plusieurs priorités :
"Ce qu'il faut surtout éviter, c'est une pelouse verte et uniforme, une haie monospécifique, avec une seule essence : ce n'est pas favorable pour la biodiversité", décrypte Aurélien Daloz.
"Il faut profiter de tous les accidents de terrain, des troncs, des souches qui restent, et même laisser du sol nu, car on a quand même 70% des abeilles (...)
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