« Mon petit renne », les dessous de la série phénomène de Netflix

Donny (Richard Gadd) a fait de son traumatisme une fiction, en la personne de Martha (Jessica Gunning), sa harceleuse.  - Credit:Ed Miller/Netflix
Donny (Richard Gadd) a fait de son traumatisme une fiction, en la personne de Martha (Jessica Gunning), sa harceleuse. - Credit:Ed Miller/Netflix

C'est le carton surprise de Netflix. Sorti le 11 avril en toute discrétion, avec peu (voire pas) de promotion, Mon petit renne est devenu, en l'espace de quinze jours, un phénomène sur la plateforme, n° 1 dans le monde et en France.

Cette mini-série en sept épisodes avait connu un démarrage timide, mais le bouche-à-oreille a fait exploser les compteurs. Selon la newsletter Netflix & Chiffres, Mon petit renne a enregistré une augmentation de 408 % des heures vues entre la première et la deuxième semaine. Du jamais vu. Cette semaine se place également comme la douzième meilleure période d'une nouvelle série de l'histoire de la plateforme. Comment expliquer le succès inattendu de Mon petit renne ?

À LIRE AUSSI « Terminal », « Briganti », « Dead Boy Detectives », « La Chronique des Bridgerton »… : quelles séries regarder (ou éviter) ce week-end ?

Ce drame réinvestit un canevas bien connu des amateurs de true crimes (documentaires criminels, NDLR). La série suit Donny (Richard Gadd), barman d'une trentaine d'années et aspirant humoriste. Quand il rencontre Martha (Jessica Gunning), une cliente du pub dans lequel il travaille et à laquelle il offre par gentillesse une tasse de thé, sa vie tourne au cauchemar. Pendant plusieurs années, il subit le harcèlement constant de Martha, persuadée d'avoir noué une relation avec lui. Elle envoie à sa victime d'innombrables textos, courriels et messages. Le harcèlement va réveiller chez Donny des traumatismes enfouis.

Mon petit [...] Lire la suite