Un petit manuel pour s'attaquer aux «idées fausses» de l'extrême droite

Marche contre le racisme, le 30 novembre 2013 à Marseille, pour le 30e anniversaire de la Marche des beurs, en 1983.

Des associations et syndicats tels que la CGT, FSU, l'Unef ou la Ligue des droits de l'homme soutiennent cet ouvrage, qui décortique 73 arguments sur l'immigration, l'insécurité, l'islam, pour les démonter.

Comment affronter la pensée d’extrême droite sur d’autres terrains que celui de la morale ? Des syndicats (CGT, Solidaires, FSU, Unef, UNL, Fidl) et associations (Ligue des droits de l’homme, Mrap, JOC) ont mené cette réflexion, face à la «banalisation préoccupante» des antiennes répétées notamment par le Front national. Ils soutiennent la publication d’un livre, En finir avec les idées fausses propagées par l’extrême droite (1).

«Sortir de l’euro permettrait de revenir au franc et d’avoir des prix plus compétitifs pour les produits exportés»; «les travailleurs sans papiers ne payent pas de cotisations sociales ni d’impôts»; «il y a trop de main-d’œuvre disponible et pas assez d’emploi pour tout le monde», etc. Des affirmations qui seraient, selon les organisations partenaires du petit ouvrage, reprises avec de plus en plus d’aplomb, de moins en moins de complexes. Du bon sens, se voient rétorquer les militants associatifs ou syndicaux. «Ces idées, on ne les entend plus simplement dans les meetings ou sur les plateaux de télé, mais aussi dans les cafés, les usines», s’inquiète l’éditeur Bernard Stéphan (Ed. de l’Atelier).

La porte-parole de Solidaires, Annick Coupé, reconnaît que sur le terrain, son syndicat s’est souvent trouvé démuni, en mal d’arguments pour contrer la progression de ces positions xénophobes et réactionnaires : «L’année dernière, nos équipes militantes ont assisté totalement sidérées à la montée du Front national et ne savaient pas quoi répondre.» Pour Bernadette Groison, secrétaire générale de la FSU, de tels discours sont d’autant plus délicats à déconstruire que des partis comme celui de Marine Le Pen savent désormais choisir leurs mots. «Le FN vient sur le terrain du syndicalisme en tentant de nous instrumentaliser, (...)

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