Peter, Mathieu et maintenant Carmen : les Kassovitz, une dynastie d’artistes

Comme chez les Sardou ou les Seigner, chez les Kassovitz, on est artiste de père en fils, voire de père en fille puisque l'aînée de Mathieu, Carmen a déjà fait ses débuts dans le métier… Et, à la suite de son accident de moto, survenu dimanche dernier dans l'Essonne, c'est tout le clan qui fait front à ses côtés. À l'image de son père, Peter Kassovitz, qui a pris la parole dès le lendemain du drame pour rassurer les fans, assurer que les opérations chirurgicales s'étaient bien déroulées et que son fils commençait un processus normal de guérison. « Il est entouré de sa famille et de ses proches, merci à tous pour votre soutien », concluait le père de l'acteur, qui saluait au passage le personnel hospitalier.

Peter Kassovitz, 85 ans, a joué un rôle fondateur dans l'éveil artistique de Mathieu. Lui-même fils d'un dessinateur juif hongrois, graphiste et caricaturiste déporté pendant la guerre, il est devenu réalisateur de films et de fictions, emmenant parfois son fils sur les tournages – son épouse était également monteuse. En 1979, il traîne son garçon âgé d'une douzaine d'années sur le plateau des Rendez-vous du dimanche, présenté par Michel Drucker, où il défend son film Au bout du bout du banc, qui raconte la chronique d'une famille juive de la banlieue parisienne. La première télé du petit Mathieu Kassovitz…

Mes parents ont toujours été des révoltés. Ce sont eux qui m’ont appris à refuser la facilité.

De ses parents il a gardé ce goût pour le cinéma et les [...] Lire la suite