"La perte de mémoire, on peut la freiner, on peut l’anticiper, il faut s’y préparer", rappelle le Dr. Christian Recchia

Si les jeunes ne s'en préoccupent pas vraiment, les pertes de mémoire nous concernent tous, dès l’âge de 45, 50 ans. Face à cette réalité, le Docteur Christian Recchia a tenu à partager ses conseils pour se prémunir, autant que possible, de cette menace.

Personne ne peut réellement y échapper. Comme le rappelle le Docteur Christian Recchia pour Yahoo, “tous les adultes sont voués à une perte de mémoire dès l’âge de 45 ou 50 ans”, un phénomène lié au “vieillissement neuronal classique de l’humain”. En revanche, les pertes de mémoire ne sont pas de la même intensité et peuvent parfois être liées à des maladies sévères, dégénératives type Alzheimer.

Alors comment repérer les signes d’une perte de capacité neurologique ? Comme il l’explique, il est important d’être particulièrement attentif à ses propres capacités. “C’est tout le proprioceptif qui est en jeu”. Ainsi, si vous remarquez que votre capacité à parler avec un verbe sûr n’est plus la même et que votre rapidité et votre fluidité naturelles ont changé, l’heure est au questionnement. Aussi, si vous avez tendance à chercher vos mots ou bien à devenir très étourdi, cela pourrait bien être “le début de la perte de mémoire”.

Une activité physique à raison d’une demi-heure par jour

Mais que les plus angoissés se rassurent : “La perte de mémoire, on peut la freiner, on peut l’anticiper et il faut s’y préparer”. Comment ? Tout d’abord, en pratiquant une activité physique, quel que soit l’âge, à raison d’une demi-heure par jour. “Cela permet de revasculariser la fonction cérébrale et les autres tissus”. Et quoi de mieux que la danse pour aider à faciliter la mémorisation. Pour le Docteur Christian Recchia, “c’est un ascenseur neuronal magnifique”.

Pour ralentir la perte de mémoire, la lecture est aussi fortement recommandée afin de “remuscler les neurones”. Enfin, et sans grande surprise, le contenu des assiettes joue également un rôle majeur dans la perte de mémoire. Pour éviter à nos neurones de dégénérer à vitesse grand V, il est donc essentiel de réduire le sucre et de privilégier le poisson gras comme le saumon, le maquereau, la sardine ou encore le hareng. “Ces produits sont des reconstructeurs de neurones et aident à la fonction neuronale”, confie-t-il.

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À noter que de nombreux produits altèrent le processus de mémorisation comme les médicaments (somnifères, anxiolytiques) ou encore l’usage de drogues (cannabis). La mémorisation peut également être défaillante en cas de détresse psychologique : stress, anxiété, syndrome dépressif, fatigue importante, vécu douloureux, manque de sommeil ou sommeil de mauvaise qualité (syndrome d’apnées du sommeil), carences nutritionnelles en vitamines ou encore en cas d’alcoolisme.